Aboriginal People in Canada’s Labour Market: Work and Unemployment, Today and Tomorrow
Has the labour market situation of Aboriginal people in Canada been improving over the last several years? This paper uses data from the 1996 and 2001 censuses to present comprehensive, factual answers to this question. The paper looks at two main indicators of labour market activity – unemployment and participation rates – past, present and future. It reviews the labour market position of Aboriginal people in comparison to the general population in the provinces and territories, in cities with large Aboriginal populations, and on and off reserve.
The report shows that there were 122,390 more working age people of Aboriginal identity in 2001 than 1996. Despite this large increase in Aboriginal persons seeking employment, the Aboriginal unemployment rate dropped by one-fifth from 24.0 percent in 1996 to 19.1 percent in 2001.
But the bad news is that unemployment of Aboriginal workers remains stuck at more than twice as high as the total workforce. Closing the gap in unemployment in 2001 would have required an additional 52,764 Aboriginal workers to be employed; by 2016 this will rise to 189,842 added jobs for Aboriginal people.
Canada’s Aboriginal labour market segments in four ways: between East and West, and on and off reserve. In the East and off reserve, the Aboriginal labour market is not too far different from the Canadian norm. On reserve and in the West, even in western cities with large Aboriginal populations such as Winnipeg and Regina, the Aboriginal labour market is much worse than for Canada as a whole. These realities pose significant challenges for labour markets in the West, where the Aboriginal identity population is of increasing importance to the economy.
The paper concludes with a number of policy observations. It urges governments and Aboriginal organizations to invest aggressively in programs to assist young children and youth to get a better education. It also suggests that Ottawa should appoint a Deputy Minister to reside in the West with responsibility to organize work horizontally among the six federal departments with major responsibilities for Aboriginal programs.
Michael Mendelson is Senior Scholar at the Caledon Institute of Social Policy. He can be reached for comment at(416) 925-0024 or michael.mendelson@sympatico.ca
ISBN – 1-55382-090-8
Les Autochtones sur le marché du travail canadien :
travail et chômage, aujourd’hui et demain
Est-ce que la situation sur le marché du travail de la population autochtone au Canada s’est améliorée au cours des dernières années? Cet ouvrage s’appuie sur des données tirées du recensement de 1996 et de 2001 pour fournir des réponses complètes et factuelles à cette question. L’auteur examine deux des principaux indicateurs de l’activité sur le marché du travail : le taux de chômage et le taux de participation passés, présents et futurs. Il analyse la situation des Autochtones sur le marché du travail en comparaison à celle de la population en général dans les provinces et les territoires ainsi que dans les villes où vivent des concentrations importantes d’Autochtones. Le rapport compare aussi la situation sur le marché du travail des Autochtones vivant sur les réserves à celle des Autochtones vivant à l’extérieur des réserves.
Le document révèle qu’il y avait 122 390 personnes autochtones en âge de travailler de plus en 2001 qu’en 1996. Malgré cette forte augmentation du nombre d’Autochtones à la recherche d’emploi, leur taux de chômage a chuté d’un cinquième de 1996 (24,0 % ) à 2001 (19,1 %).
Mais la mauvaise nouvelle, c’est que le taux de chômage des travailleuses et travailleurs autochtones demeure coincé à plus du double de celui de la population active en général. Pour combler ce fossé, en 2001, il aurait fallu que 52 764 Autochtones de plus aient un emploi; en 2016, il faudra 189 842 emplois de plus pour les personnes autochtones.
La situation des Autochtones sur le marché du travail au Canada se segmente de quatre façons : entre l’Est et l’Ouest, et sur les réserves et à l’extérieur des réserves. Dans l’Est et à l’extérieur des réserves, la situation n’est pas très différente de celle du Canada dans son ensemble. Sur les réserves et dans l’Ouest, cependant, même dans les villes où habite une population autochtone importante, telles que Winnipeg et Regina, la situation des Autochtones sur le marché du travail est bien pire que celle des Canadiennes et Canadiens en général. Cet état de fait soulève des problèmes considérables pour les marchés du travail de l’Ouest, où la population autochtone prend de plus en plus d’importance économiquement.
Le document présente, en conclusion, un certain nombre d’observations stratégiques. Il exhorte les gouvernements et organisations autochtones à investir massivement dans des programmes qui aideront les enfants et les jeunes à obtenir une meilleure éducation. Il suggère également qu’Ottawa nomme un sous-ministre en titre, résident de l’Ouest, avec la responsabilité de voir à l’horizontalité des interventions des six principaux ministères fédéraux dont relèvent les programmes pour les Autochtones.
Michael Mendelson est chercheur principal pour le Caledon Institute of Social Policy. Pour lui faire part de vos remarques et de commentaires, composez le (416)925-0024 ou écrivez à michael.mendelson@sympatico.ca
ISBN – 1-55382-096-7